Crise bancaire: la fin d’une ère ?
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Crise bancaire: la fin d’une ère ?
Les faits
// Les gouvernements au secours des banques
Pour sauver le système bancaire du chaos, les
gouvernements ont injecté des milliards d’euros et
de dollars dans les banques. Et cela ne semble pas
encore suffisant puisque certains prédisent de nouvelles
banqueroutes.
Cette situation démontre à elle seule l’échec de la
gestion du système bancaire au cours de 20 dernières
années. Les grands défenseurs de l’autorégulation et
de l’efficacité des marchés financiers sont aujourd’hui
confrontés à la réalité.
// Les conséquences d’une libéralisation
poussée à l’extrême
Les banques et les institutions financières ont été libérées
de quasiment toutes les règles auxquelles elles étaient
soumises. Avec cette liberté de déterminer elles-mêmes
ce qui est bon pour elles, elles ont mis sur le marché des
nouveaux produits très créatifs et sophistiqués qui ont
conduits à la crise financière.
C’est ainsi que la crise du marché hypothécaire américain
s’est rapidement étendue jusqu’à toucher l’ensemble du
secteur bancaire.
// Privatisation des bénéfices et
socialisation des pertes
Au cours des dernières années, les banques ont réalisé
des bénéfices énormes qui leur ont permis d’accroître
leur pouvoir et d’enrichir leurs actionnaires. Mais lorsque
le système bancaire s’effondre, les banquiers recourent
à la collectivité. Alors que les bénéfices restent dans les
mains des privés, les pertes sont socialisées.
De plus, les conséquences de la faillite du système
bancaire atteignent tous les pans de l’économie : de
l’épargne des ménages au financement des entreprises.
Les alternatives
• L’argent est trop important pour le laisser librement aux
mains des banquiers. Les autorités doivent limiter les
fonctions des banques à la récolte de l’épargne et à
l’octroi de prêts.
• Plutôt que de limiter le rôle de l’Etat à renflouer les
caisses, il faut profiter de l’occasion pour créer une
banque publique forte et proche des besoins de la
collectivité.
• L’Etat n’est pas là uniquement pour socialiser les
pertes des banques. Les profits futurs doivent revenir
à la collectivité.
// Les gouvernements au secours des banques
Pour sauver le système bancaire du chaos, les
gouvernements ont injecté des milliards d’euros et
de dollars dans les banques. Et cela ne semble pas
encore suffisant puisque certains prédisent de nouvelles
banqueroutes.
Cette situation démontre à elle seule l’échec de la
gestion du système bancaire au cours de 20 dernières
années. Les grands défenseurs de l’autorégulation et
de l’efficacité des marchés financiers sont aujourd’hui
confrontés à la réalité.
// Les conséquences d’une libéralisation
poussée à l’extrême
Les banques et les institutions financières ont été libérées
de quasiment toutes les règles auxquelles elles étaient
soumises. Avec cette liberté de déterminer elles-mêmes
ce qui est bon pour elles, elles ont mis sur le marché des
nouveaux produits très créatifs et sophistiqués qui ont
conduits à la crise financière.
C’est ainsi que la crise du marché hypothécaire américain
s’est rapidement étendue jusqu’à toucher l’ensemble du
secteur bancaire.
// Privatisation des bénéfices et
socialisation des pertes
Au cours des dernières années, les banques ont réalisé
des bénéfices énormes qui leur ont permis d’accroître
leur pouvoir et d’enrichir leurs actionnaires. Mais lorsque
le système bancaire s’effondre, les banquiers recourent
à la collectivité. Alors que les bénéfices restent dans les
mains des privés, les pertes sont socialisées.
De plus, les conséquences de la faillite du système
bancaire atteignent tous les pans de l’économie : de
l’épargne des ménages au financement des entreprises.
Les alternatives
• L’argent est trop important pour le laisser librement aux
mains des banquiers. Les autorités doivent limiter les
fonctions des banques à la récolte de l’épargne et à
l’octroi de prêts.
• Plutôt que de limiter le rôle de l’Etat à renflouer les
caisses, il faut profiter de l’occasion pour créer une
banque publique forte et proche des besoins de la
collectivité.
• L’Etat n’est pas là uniquement pour socialiser les
pertes des banques. Les profits futurs doivent revenir
à la collectivité.
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